Bilan annuel des Jardins d’Happiness : Réussites, défis et perspectives dans notre démarche RSE
Nous voilà au mois de novembre, et les Jardins d’Happiness entrent progressivement en dormance. Pourtant, même en cette période, le jardin continue de travailler en coulisses, et pour nous, c’est le moment de faire un bilan de l’année écoulée. Les conditions climatiques difficiles nous ont obligés à faire preuve de résilience, mais elles nous ont également offert des enseignements précieux, renforçant encore notre engagement envers un environnement plus durable et harmonieux. Ce bilan revient sur nos réussites, les défis rencontrés, et les perspectives pour la suite.
Les réussites de l’année
Légumes en abondance
Malgré un printemps capricieux, la terre a généreusement produit une belle variété de légumes. Nous avons récolté pas mal de tomates, même si la saison a commencé plus tard que d’habitude. Mais il n’y a pas que les tomates ! Bettes, betteraves, haricots, courges et concombres, pour ne citer qu’eux, ont également prospéré dans nos parcelles, marquant cette première année complète de culture comme un succès prometteur. Et en termes de goût, rien de comparable avec les produits de grande distribution !
Poules toujours productives
Nos poules continuent de pondre régulièrement, et nous sommes ravis des résultats. Le concept du poulailler mobile a prouvé son efficacité, permettant aux poules de profiter d’un environnement renouvelé tout en fertilisant naturellement les sols. Je ne peux pas m’empêcher de souligner la qualité gustative exceptionnelle de leurs œufs !
Un miel d’exception
L’une de nos ruches a produit environ 21 kg de miel, récolté mi-août, ce qui a été une très belle surprise. Cependant, toutes les ruches n’ont pas été aussi productives : certaines étaient trop faibles, et une autre a même nécessité une opération de sauvetage d’urgence après la perte de sa reine. Cette opération semble avoir porté ses fruits, la colonie est désormais prête à passer l’hiver.
Les défis rencontrés
Le rumex envahissant
Le passage de machines lourdes lors des terrassements, il y a un an, sur un sol argileux a favorisé la prolifération du rumex. Ce dernier joue son rôle écologique en décompactant le sol grâce à ses racines profondes, mais il nous pousse à ajuster nos stratégies. Nous avons mis en place des plans pour améliorer encore la qualité du sol avec des semis d’engrais verts et l’ajout de matières organiques, et nous prévoyons de couvrir certaines surfaces pour contrôler cette plante trop présente tout en stimulant l’activité de la micro-faune.
Les fruits absents
Les gelées tardives ont fortement impacté la production de fruits, à l’exception des groseilliers et fraisiers qui ont donné une petite récolte. Pas de pommes, pas de poires, pas de prunes, ni de cerises. Nous espérons que les conditions seront plus favorables l’année prochaine pour une récolte plus abondante.
Les poules et les prédateurs
Malgré nos clôtures électriques, quelques poules ont été victimes de prédateurs, probablement une renarde nourrissant ses petits. Cela nous rappelle l’interaction constante avec la faune sauvage, un équilibre fragile à maintenir dans un environnement agroécologique.
Les moutons et la langue bleue
La langue bleue a été un véritable défi pour nos moutons cette année. Et ce n’est rien comparé à ce qu’ont vécu les agriculteurs avec des troupeaux plus importants, eux aussi touchés par cette maladie, et pour qui nous avons une pensée particulière.
Mise à blanc de notre bois
Un autre défi cette année a été la mise à blanc de notre bois, un sujet que nous avons déjà abordé dans un précédent article. Ce processus, bien que nécessaire, fait partie des choix que nous avons dû faire pour assurer la pérennité et la régénération de nos espaces boisés.